Siquijor, l’île aux sorcières, là où on retrouve nos amis !

Leila, Quentin, Marianne, Carole, Vincent, Delphine, Nico ! Qu’est ce qu’on vous attend !

Le 21 Décembre, on quitte Palawan pour Siquijor, là où nous nous sommes donnés rendez-vous avec nos amis, sur l’île aux sorcières, au bout du monde !

Comme on commence à en prendre l’habitude, on se rend compte une fois de plus que le transport n’est pas si simple… On enchaîne donc des vols Puerto-Princesa – Cebu puis Cebu – Dumaguete. Du “hopping Island” via le ciel donc… La journée est l’occasion de retrouver les chorales de Noël dans l’aéroport (on adore !!), et de dormir une nuit à Dumaguete, le temps d’apprécier sa promenade de front de mer, et de manger dans un resto très très local très rigolo (on était les seuls touristes : finalement c’est très bon marché les Philippines dans ce cas). On a bien aimé l’atmosphère bon enfant et authentique de la ville mais pas le temps de s’y attarder… Le lendemain, on prend le ferry pour Siquijor et, l’honneur est sauf : réussir à rejoindre l’ile 2H avant nos amis.

On a changé de standing, et c’est dans le célèbre Coco Grove (une institution à Siquijor, mais nous ne le savons pas encore) que nous logerons.

Pour la visite de l’hôtel, on verra plus tard : il est l’heure d’aller les chercher à l’aéroport. En effet, pour gagner du temps, eux ont enchaîné leur vol international vers Cebu avec un vol Cebu-Siquijor dans un mini-avion 12 places, avec Air Juan (un peu incompatible avec notre budget de tourdumondiste).

On part donc dans le superbe jeepney privé du Coco Grove vers l’aéroport. (Les jeepneys, au delà du Coco Grove sont un moyen de transport très commun aux Philippines : ce sont en fait leurs bus publics, hérités de l’époque américaine. Et ils sont tous très beaux, et très colorés !). Et on découvre…le plus petit aéroport qu’on n’ait jamais vu. (en même temps il n’accueille que des mini-avions alors…).

On est tous les trois excités comme pas permis. Retrouver des proches après 3 mois et demi de voyage, on est juste…on a envie de danser, chanter… d’ailleurs pour l’occasion Eden et moi nous sommes faites belles. On a sorti nos robes !

Et puis le petit avion apparaît !! Et ils sont là, tout beaux, tout fatigués et tout blancs… besoin de se reposer ces gens là ! Mais qu’est ce qu’on est contents de les voir !

Vite, vite, nos chambres, superbes, grandes, dans la végétations (oui, « Coco Grove » signifie « Cocoteraie », et l’hôtel est bien au milieu d’une cocoteraie), les maillots de bain, la piscine, le jus de mangue… ha !! On est bien !!

Le soir gros rattrapage sur ce qu’il se passe en France, et nos aventures. On a du mal à aller se coucher (et puis pour eux, avec le Jetlag, c’est normal…) .

La première journée avec les amis est une journée de repos et de discussions sans fin. Eden a retrouvé ses petits copains, et…c’est officiel, on ne verra que très très peu Leila, Quentin et Eden du séjour. Heureusement que de temps en temps ils ont faim, ça nous permet de les croiser. Et encore, ils finiront par faire « table à part » ! Pour les grands, c’est bronzette, snorkeling, lecture de magazines importés de France (Merci les filles !!) et jeux de cartes. Des vrais vacances, quoi, et pour nous également.

Ici le snorketing est une fois de plus exceptionnel : la plage, Tubod Beach, du Coco Grove abrite un sanctuaire marin. Il suffit de nager quelques mètres et de mettre la tête dans l’eau pour découvrir, comme à Palawan, coraux, poissons multicolores et étoiles de mer bleues (jamais vues nulle part, ces étoiles).

Le 24 décembre, Nicolas, Carole et moi tentons une expédition jusqu’à San Juan, la ville la plus proche de l’hôtel, pour voir ce qu’on peut faire sur l’île et si possible trouver un mini cadeau aux enfants. Premier trajet en tricycle pour les amis. Encore un moyen de transport original, vu nulle part ailleurs qu’aux Philippines : les tricycles sont un peu comme des tuk-tuks, c’est à dire une base de moto et des places pour des passager, mais pour les tricycles, les places sont à côté du conducteur plutôt que derrière lui. Selon nous il y a trois places (petites) pour s’asseoir, mais les Philippins sont capables de tenir à 7-8 là dedans…Bon, à trois c’est très marrant.

On cherche désespérément des agences pour voir ce qu’il y a à faire à Siquijor et les prix. Marcher sous le soleil Philippin, pas facile…En fait San Juan n’est pas vraiment une ville c’est surtout quelques maisons et commerces, bars-restaurants le long de la plage. Au cœur, une jolie piscine publique, pour que tout le monde profite des sources naturelles ici. Et comme c’est Noël, plein de décos kitchissimes…

Mais d’agence pour organiser des choses, pas, excepté un ou deux clubs de plongée… Et de cadeau pour les enfants…non plus. On revient donc bredouilles…en s’arrêtant quand même pour boire un verre sur une plage superbe. Par contre, on n’est pas sûrs d’être dans un vrai bar…ou si nous sommes chez quelqu’un. On a juste vu des vieux transats. Et ils ont accepté de nous servir un coca….

Bangka sur la plage - Siquijor - Philippines
Bangka sur la plage – Siquijor – Philippines

Finalement c’est notre tricycle, qui organise des tours de l’île, ou notre hôtel, qui seront les points de départ de nos sorties.

Le soir, c’est réveillon ! On a la plus grande table, on a négocié de pouvoir déboucher les fameuses bouteilles de champagne, et on dîne les pieds dans le sable. Pas mal les fêtes au bout du monde ! Gros quiproquo sur le menu avec risque de voir nos petits Français s’énerver, même si pour nous ce n’est qu’une incompréhension de plus. Bon, les crevettes géantes sont délicieuses quand même, les filles font trois pas de danse sous les étoiles, les hommes testent le vieux rhum, et les enfants jouent sur la plage. On est…pas mal !

Le jour de Noël, on part à la découverte de notre île et de ses mystères : Siquijor fait peur aux Philippins, car elle est “soi-disant” entourée de magie. Les Philippins, locaux ou non, y croient dur comme fer. Les rites vaudous ont encore cours ici… Il y aurait les gentilles et les méchantes sorcières, qu’il faudrait toujours respecter pour éviter tout souci. Les gens qui habitent ici disent en voir régulièrement…pour les autres, ils ne s’y aventurent pas, et donc peu de Philippins font donc du tourisme à Siquijor. Et comme l’île n’est pas encore dans les tours “classiques” des Philippines, l’atmosphère y est préservée. Et puis les Français, Allemands et Suédois (beaucoup de Suédois venus passer les fêtes ici) ont quand même moins peur des sorcières :-)). L’île conserve donc une ambiance authentique et paisible.

Pour aller vérifier tout ça, la petite troupe décide de sillonner l’île en tuk-tuk, plus confort que les tricycles, et moins dangereux que les scooters avec les enfants (même si objectivement tout le monde circule en scooter).

Premier arrêt de la journée, celui qui tenait le plus à coeur à Vincent, le “Balete Tree”, arbre mystique, vieux de 400 ans, forcément enchanté, et lieu où prennent place beaucoup de rituels. On n’assistera à rien lors de notre passage, mais on profitera du bassin-spa à son pied, où de petits (et plus gros) poissons viennent débarrasser nos pieds de leurs impuretés. Bon moment de fou-rire ! Ca chatouille et les enfants adorent.

Le vieux Balete géant et son spa pour pieds - Siquijor - Philippines
Le vieux Balete géant et son spa pour pieds – Siquijor – Philippines

On traverse d’autres parties de l’île, montagneuse, luxuriante. Des mini-routes dans le vert. Ici une percée nous fait retrouver la mer, en contrebas. Magnifique !

Le second arrêt sera pour les chutes de Cambugahay : On descend une bonne centaine de marches, pour découvrir en contrebas un lieu très apprécié des locaux : des chutes d’eau à la couleur improbable, turquoise clair, laiteuses. On se jette tous le plus vite possible à l’eau. Hum..rafraîchissant au delà de la beauté des lieux. Un autre gros point d’intérêt des chutes : les gens du coin ont aménagé des promontoires avec des cordes, plus ou moins hauts, d’où l’on se jette dans les trous d’eau. Vincent négocie un “forfait” et presque tout le monde se prête au jeu ! Plouf Plouf, qui fera le plus beau saut ? Fantastique moment de partage. On a tous moins de 10 ans à cet instant !

Les parents finissent par retrouver leur rôle et les petits loups à crier famine ! On remonte donc la volée d’escaliers bien raide, et on reprend place dans nos tuk-tuks. On fait la course ? Nos chauffeurs nous déposent tout en haut de l’île, dans un restaurant local sans grand intérêt culinaire (ni pour les Cocas qui se transforment en Sprite… par magie : celle qui fait qu’alors que tout le monde parle anglais on ne se comprend pas du toutS, mais pour la vue. On a depuis ce lieu une vision à quasi 360 degrés de Siquijor. Superbe. De quoi oublier le sprite et apprécier la beauté de l’île !

Vue sur l'île de Siquijor version terre depuis le restaurant panoramique - Philippines
Vue sur l’île de Siquijor version terre depuis le restaurant panoramique – Philippines

Au retour, nos chauffeurs tentent de nous intéresser aux églises de l’île : San Isodoro Labrador, Saint François d’Assise, à Siquijor City …On note l’invasion Espagnole et sa domination, mais on s’amuse trop entre nous pour être attentifs…

Le soir, spectacle à l’hôtel : les insulaires maîtrisent l’art de jongler avec le feu….ceci dès leur plus jeune âge. Le plus petit de la troupe a à peine 12 ans. Joli moment, sous les cocotiers.

Spectacle de jonglage avec le feu - Siquijor - Philippine
Spectacle de jonglage avec le feu – Siquijor – Philippine

Que de charme sur cette petite île ! La torpeur nous gagne un peu tous…invitation à profiter simplement  d’être ensemble, bien, des couchers de soleil splendides, du snorkeling, des kayaks, des jus de mange et de calamansi, du rhum, des king prawns (crevettes géantes), des rires des enfants….

Coucher de soleil sur la plage du Coco Grove - Siquijor - Philippines
Coucher de soleil sur la plage du Coco Grove – Siquijor – Philippines

 

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2 réflexions sur « Siquijor, l’île aux sorcières, là où on retrouve nos amis ! »

  1. J’adore les photos ! Vous aviez l’air très en forme. Vous n’auriez pas eu recours à des médecines locales un peu spéciales ?

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    1. jfrancequin 04/02/2019 — 19:33

      Ha le guerisseur de siquijor, on n’a jamais su si ça marchait 😂

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