Wellington et Marlborough, douce introduction à l’île Sud..

Le 31 Janvier, nous arrivons juste pour l’heure de déjeuner à Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande. Le temps de se garer, on est juste à l’heure. On a rendez-vous avec Tim, mon ancien collègue, qui, comme Matt installé à Sydney, est parti pour l’autre bout de la planète. Il a un peu moins de 30 ans, et a donc décidé de bénéficier d’un working holiday. Envie de voyage, d’explorer le monde. Je me souviens de discussions avec lui quand nous travaillions ensemble… J’ai hâte de le revoir, et qu’il me raconte sa vie.

Il nous a donné rendez-vous dans une super resto-brasserie, dont les baies vitrées donnent juste sur la Marina. Il fait un temps superbe.

En attendant Tim, vue sur la Marina - Wellington - Nouvelle-Zélande
En attendant Tim, vue sur la Marina – Wellington – Nouvelle-Zélande

Et au bout de quelques minutes, Tim apparaît. On est tout contents de se voir, si loin, à plus de 18 000 km de chez nous. Alors, alors, comment ça va ? Tim va très très bien, il a profité à fond de son année, a brassé des gens de toutes cultures, vit en colloc’, en profite pour sillonner le pays en van, a un nouveau petit piercing que je ne lui connaissais pas. Et puis, il a également travaillé dans des brasseries, nourrissant sa passion pour la bière artisanale. Il nous donne une tonne de bons plans sur ce qu’il a préféré dans le pays. Mais au moment où nous le voyons, il est un peu triste : il vit ses derniers jours en Nouvelle-Zélande… pays qu’il a adoré. Et après ? Il n’est pas encore fixé, mais nous parle franchement de Canada, si possible. Ha, ça y est, lui aussi le virus du voyage l’a piqué…

Quelques heures plus tard, nous le rendons à tous ses amis à qui il doit dire au revoir, et partons à la découverte de Wellington, la ville fétiche de Tim. On n’ira pas très loin : le musée Te Papa nous tend les bras, et malgré le beau temps, on se promet une petite visite rapide…C’est un des plus beaux de Nouvelle-Zélande ! Six étages dédiés à la culture Maori pour nous en conter les légendes et les trésors. Nous y visitons étrangement une exposition temporaire sur la première guerre mondiale, et comprenons comment la Nouvelle-Zélande y participa et en fut fort marquée, notamment lors de la bataille de Gallipoli, en Turquie. Le thème de l’exposition est loin d’être Maori, pourtant sa qualité nous fait plonger dans la réalité des combattants, particulièrement bien reconstituée par l’intervention des studios Weta (les studios d’effets spéciaux de Peter Jakson, basés à Wellington). Un peu plus loin, une autre exposition retrace les différentes vagues d’immigrations depuis l’arrivée des premiers Européens jusqu’aux réfugiés actuels. OK, le musée est gigantesque. On passe bien trop vite dans les espaces dédiés aux Maoris, pourtant mieux mis en valeur qu’au musée d’Auckland. Dommage…

En sortant, nous nous promenons sur le port où les installations estivales battent leur plein. Wellington est aussi une ville où l’art est présent un peu partout : des œuvres exposées deci-delà, des concours étant organisés chaque année. Ici les enfants sautent dans l’eau, là un marché “artisanal” a pris place dans des container maritimes, comme à Auckland…Une ville bien agréable, en effet.

Nous parcourons les rues commerçantes, en particulier “Cuba Street”, dont nous a parlé Tim, histoire de racheter les quelques affaires manquantes et si possible pour équiper chaudement pour l’île Sud : La Nouvelle Zélande est la patrie de la marque Icebreaker, la plus réputée dans son domaine. A 200 Euros le “pull”, on renonce : on est bien loin des pantalons The North Face du Vietnam à 8 Euros…Tant pis, on croise les doigts pour ne pas mourir de froid…

Et puis ce soir, on retrouve Thierry et Amandine ! Et comme on est en ville, on dînera tous au restaurant. Japonais (pas très local, mais tout le monde adore). Il fait un vent incroyable (brrr, j’espère qu’on a bien fait de résister à l’achat des vêtements Icebreaker, fait pas chaud ce soir…). Ha oui, on appelle aussi Wellington “Windy City” (la ville venteuse). Je comprends pourquoi. Super soirée avec Thierry et Amandine en tout cas. Apparemment le mont Taranaki qu’ils ont vu sans nous vaut le coup aussi. Trop bien de se revoir !

Amandine nous vante le Jardin botanique qu’ils ont visités aujourd’hui à Wellington. Alors, le lendemain, 1er Février, nous décidons d’y aller. Pour y aller, soit vous êtes courageux, soit, comme nous, vous prenez le Cable Car, petit funiculaire rouge datant de 1902, qui vous montera là haut en 5 petites minutes. Chouette attraction, et puis ça repose ! En haut, vue sur la city, en effet..mais il fait un mauvais temps…et…on va dire que les conditions ne sont pas réunies pour qu’on apprécie totalement le panorama. Par beau temps, ça doit être top.

Vue sur la ville depuis le haut du funiculaire - Wellington - Nouvelle-Zélande
Vue sur la ville depuis le haut du funiculaire – Wellington – Nouvelle-Zélande

Nous rejoignons la ville à pied, en traversant le Jardin botanique. Jolies plantes et fleurs partout. On pique nique dans la bruine et le vent. Pas top pour apprécier non plus… D’autant plus qu’Eden se fait mal sur un jeu pour enfant, pourtant bien sécurisé (!). Bref, on redescend…Arrivée en bas, le temps s’est un peu remis, et on appréciera donc beaucoup plus la magnifique roseraie, et un peu plus loin un vieux cimetière perdu dans la végétation…

Et puis il est temps de retraverser Wellington au pas de course, c’est l’heure de notre ferry ! Départ pour l’île Sud !

On adorera cette traversée en Ferry. Ce sentiment de mini voyage. Wellington nous laisse au loin, alors que nous luttons contre le vent sur le pont.

Alors nous partons à l’exploration du bateau. Espaces de repos bien aménagés (mais pleins) restaurant, et bar. Hum ! Ils font des Fish and Chips ! Top ! On craque et on se régale. Et puis on se pose dans l’espace repos, où de la place s’est finalement libérée. La salle a des baies vitrées immenses, découvrant les premiers fjords devant nous. Très très beau ! Nous rencontrons Laure, une jeune agent de voyage installée à Picton (où notre ferry nous déposera dans la soirée) qui nous explique un peu sa vie là bas. Dès qu’elle sort du travail, elle part se promener le long de la baie, seule au monde. Elle adore ! Elle nous explique quand même la schizophrénie du pays, qui manque de bras et de compétences, mais où il n’est pas si facile de s’installer à long terme…En gros, quand tu es en working holiday (jeune et travaillant à des tâches peu qualifiées), tout va bien, mais dès que tu prétends à un peu de qualification, c’est plus dur…

Nous abandonnons Laure alors que les côtes de Picton se rapprochent et que nous nous enfonçons dans les fjords ! Quelle traversée ! Je repense à la Norvège, que j’avais visitée alors que j’avais une petite quinzaine d’années et à la poésie que dégagent ces paysages. Je suis même heureuse de les voir par temps couvert : cela y ajoute encore un peu de magie. Au fond du fjord, Picton se dévoile petite à petit. On se croirait au Canada, en Alaska, en été. Ha oui, c’est vrai, on est en Nouvelle-Zélande, en été, et ça a un peu le même gout, ce petit port du bout du monde avec ses quelques maisons en bois..

Nous dormons dans un camping “spécial camping car” un peu en retrait du port. Et le 2 février, nous partons à la découverte de Picton : Laure nous a conseillé une petite marche, le long du fjord, et il ne nous est pas tellement possible d’abandonner les lieux sans les avoir parcourus un peu…Nous partons donc de l’office de tourisme, traversons le joli port de Picton revêtu de ses activités estivales : jolie plage à l’eau cristaline, petites embarcations proposant divers tours dans la baie, de la plongée, etc…

puis commençons notre ascension dans le Domaine Victoria, porte d’entrée du célèbre “Queen Charlotte Sound” et sa randonnée mythique (68 km quand même). Nous marchons dans le sous-bois en direction de “Bob’s Bay”, jolie plage déserte nommée ainsi en hommage d’un pêcheur, un certain Bob, dont nul ne sait s’il a vraiment existé ni quel exploit il aurait accompli. Notre but atteint moins de une heure plus tard, nous profitons de la jolie petite plage tout à nous. Pas de baignade, elle est bien trop froide pour nous, l’eau…Et puis nous repartons, longeant cette fois-ci la falaise en surplomb de la baie, admirant les magnifiques vues offertes face à nous.

Nous rejoignons le centre de Picton juste à l’heure du pique-nique, mais cette fois-ci Geoffrey ne résiste pas à l’appel des flots. Rapide quand même la baignade…l’eau n’est pas plus chaude ici qu’à Bob’s Bay. Eden batifole dans les jeux pour enfant. On s’offre une super glace aux baies locales en dessert et nous nous mettons en route vers notre prochaine destination : le Parc National Abel Tasman.

Nous roulons en pleine région de Marlborough, la plus réputée du pays pour son vin (j’en oublie de prendre des photos de vigne, désolée…), mais aussi pour sa côte, alternant larges baies, petites iles, collines, plages. La route que nous empruntons (Queen Charlotte Scenic Road) nous conforte encore davantage sur la beauté du pays. Mais il est franchement beau partout ce pays ! Nous traversons différentes baies pour atteindre Havelock, et roulons objectivement à une vitesse d’escargot, avec une envie furieuse de nous arrêter en permanence. Un petit stop se révèle un peu plus long que les autres : une mini balade nous fait faire une jolie boucle pour offrir un point de vue plus exceptionnel encore que les autres…

Mais il faut bien avancer…Et nous poursuivons notre route, sans déguster de vin, doublons Nelson et ses lacs sans nous y arrêter, pour atteindre en fin de journée Marahau, porte d’entrée du parc Abel Tasman.

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