Nous avions longuement hésité à inscrire la Nouvelle-Zélande dans notre tour du monde. Nos rêves nous portaient plutôt vers l’Australie. Mais finalement, nous avons renoncé à parcourir l’Australie, trop grande, dans laquelle nous nous serions perdus. Il faut certainement au moins deux-trois mois pour véritablement découvrir ce pays-continent. Alors, nous nous sommes dit que nous y consacrerions un voyage à lui tout seul, et nous sommes “rabattus” sur la Nouvelle-Zélande, d’abord sans qu’elle ne nous inspire trop grand-chose, puis avec une envie folle de la découvrir après quelques recherches….
Un choix opportuniste, donc, nous disant que ce serait peut être la seule possibilité de visiter un jour ce pays du bout du monde…Et franchement, je ne sais pas comment nous aurions pu passer à côté ! C’est un des grands coup de coeur de notre voyage !
Rappel de ce que vous avons fait en 4 semaines :
- Ile Nord

- Ile Sud
- Picton et Marlborough
- Le parc Abel Tasman
- Rafting sur la Buller River
- La West Coast jusqu’aux glaciers
- Le Milford Sound en passant par Wanaka et ses lacs
- Le Mont Cook et les lacs Pukaki et Tekapo
- Akaroa et la Banks Peninsula
- Christchurch

Ce que l’on retiendra de nos 4 semaines sur place :
- 4 semaines, c’est vraiment insuffisant pour tout voir : Même si la Nouvelle-Zélande a une taille raisonnable par rapport à l’Australie, et si les distances restent gérables, il y a tant à faire et à voir qu’en 4 semaines, vous vivrez avec un maximum de frustrations et d’impasses. Choisissez bien ce qui vous attire le plus. Nous avons eu l’impression d’aller trop vite bien souvent.
- La Nouvelle-Zélande c’est beau partout : Ce qui nous a surpris dès le début, et qui ne s’est pas démenti tout au long de notre périple, c’est que la Nouvelle-Zélande c’est vraiment beau partout ! Normalement il y a toujours des moments sur la route où les paysages sont plus remarquables, ou plus lassants, ici non. Où que se posent vos yeux, vous trouverez la nature magnifique. On ne compte pas les arrêts photos, les points de vue, les mini-marchettes, les pauses en tous genres qu’on a pu faire….Prévoyez bien ça dans vos déplacements…
- La nature et sa variété : La Nouvelle-Zélande est la destination qui nous a vraiment reconnectés avec la nature dans notre tour du monde. Sa variété nous a étonnés aussi. On passe des eaux turquoises de la Bay of Island aux phénomènes géothermiques, des volcans aux glaciers, des grands lacs aux fjords. Juste un rêve sur un mois…On y découvre aussi une faune endémique attachante : les fameux kiwis, les collants keas (VERIFIER), les étonnants keas, les adorables “blue pinguins”, les phoques, les dauphins..
- La nature extrême : La Nouvelle-Zélande se trouve sur la ceinture de feu du pacifique, et la nature ici se rappelle souvent au bon souvenir des habitants par sa force : volcans (dont le fameux Tongariro), phénomènes géothermiques (dont la zone la plus jeune au monde), tremblements de terre (celui de Christchurch en 2011 est dans toutes les mémoires)…la zone n’est pas calme !
- Les capacités d’activité : Non seulement la Nouvelle-Zélande est très variée, mais elle a su mettre à profit son capital naturel pour offrir le meilleur à ses visiteurs, avec toujours un grand niveau de sécurité, de quoi détendre les plus frileux. Nous avons fait des grandes marches (la Nouvelle-Zélande compte une dizaine de “Great Walks” inoubliables), du speed boat, du kayak, du rafting, et j’en oublie. Nous n’avons pas fait du parachutisme, du saut à l’élastique, de vol en hélico, mais c’était vraiment possible à plein d’endroits.
- La coolitude des villes : on n’a pas passé beaucoup de temps dans les villes, pour maximiser notre temps dans la nature, mais on a bien ressenti lors de nos passages qu’Auckland, Wellington et Christchurch sont des villes ultra agréables à vivre : grands parcs, espaces détentes, restaurants, bar, musées, concerts, tout ça à taille humaine…ce doit être génial d’habiter ici, et puis la mer et la nature ne sont jamais bien loin.
- La vie en van, ça vous gagne : On a adoré se retrouver à trois dans notre petit van face à un superbe lac, tranquille, à siroter notre petit verre de vin, en attendant que les côtes d’agneau soient cuites, ou chanter à tue tête pendant les heures de trajet. On a adoré se réveiller face à des chevaux, des glaciers, courir après des poules…oublier de se laver et se sentir bien au chaud quand il pleut dehors. Ressentir profondément notre liberté. Le van, c’était notre cocon et on a eu bien du mal à le lâcher à la fin…NB : en Nouvelle-Zélande, peu d’emplacement vraiment sauvages gratuits (en général on s’entasse alors sur quelques mètres carrés autorisés et les rangers veillent au grain), mais les emplacements du DOC vous offriront de superbes endroits pour quelques euros avec cette fois-ci un vrai sentiment d’espace, et des toilettes (souvent sèches) en prime.
- C’est pas donné-donné : Vous êtes dans un pays où le niveau de vie est identique à l’Europe, et ceci a un prix. La moindre activité est vraiment chère (compter 70-80 € l’activité / adulte), la location du van également, particulièrement en haute saison où les prix sont parfois 10 fois plus élevés qu’en basse saison, et comme vous ne ferez pas que du camping sauvage…il ne faut pas oublier d’ajouter une trentaine d’Euros (à tois) à chaque fois que vous voudrez vous poser pour une bonne douche / faire votre lessive…
- Les rencontres : Passer lors d’un tour du monde en Nouvelle-Zélande, c’est souvent s’y arrêter entre Décembre et Février, que l’on vienne d’Asie ou d’Amérique du Sud. Chacun est à mi-parcours et c’est la bonne saison. Alors forcément, on a retrouvé d’autres tourdumondistes(citer ), et puis évidemment on a rencontré Thierry et Amandine, nos amis de Noumea, avec qui on a passé pas mal de temps. Un vrai bol d’air que de pouvoir rencontrer d’autres familles, parlant français. Et je ne parle même pas d’Eden, pour qui la solitude n’est pas toujours évidente…
- Les kiwis : les gens sont adorables. Avec leur franc sourire et leur accent à couper au couteau, on les sent toujours prêts à engager la conversation, vous donner conseil, vous rendre service. Un vrai plaisir ! Ne pas oublier que ce sont des gens courageux, dont les ancêtres venus par bateau de l’autre bout de la planète ont bâti de toute pièce une nation teintée de culture anglo saxonne où l’entrepreneuriat est roi. Il faut avoir le goût de l’effort pour vivre ici, et il y a une vraie fierté à ce qu’on a accompli, ou sa famille avant soi.
- Les maoris : Nous avons aussi découvert la culture très forte et très présente (au Nord surtout) des premiers habitants de l’île, enfin reconnus, même s’ils restent encore sous bien des aspects en marge de la société, notamment en termes économiques. Plonger dans leur culture fut aussi pour nous une première approche de la culture polynésienne.
- Un pays neuf : il semble que la véritable première colonisation (polynésienne) date du XIIeme siècle. Les Européens ne s’y installèrent aux vraiment qu’au XVIIIeme siècle. Bien loin des grandes civilisations millénaires Européennes ou Asiatiques… la Nouvelle-Zélande est une terre de conquêtes, et ceci se ressent dans son mode de fonctionnement actuel, tout comme son faible nombre d’habitants
- Ici on est au bout du monde : J’ai eu un petit choc en voyant un panneau “Paris 18 500 km” lors d’une balade…ha on est loin ! On en perdrait parfois la notion, car ici on retrouve ses repères européens…mais on est juste de l’autre côté du globe, et les gens qui sont ici sont des pionniers ! Un esprit bien présent.
- Un paradis…quand on est de passage : Même si les habitants se révèlent très accueillants avec leurs touristes, et si vous passerez certainement une année exceptionnelle si vous avez la chance de venir ici en working holyday, il n’en est pas tout à fait de même pour les vrais nouveaux venus : peu d’accès possible aux emplois qualifiés, à la propriété, droits sociaux faibles ou nuls…il ne faut pas croire que tout soit ici gagné d’avance, même si on a le sentiment que les horizons sont plus ouverts que chez nous.
Ce qu’on a préféré : notre top 4 :
- Geoffrey :
- La vie en van dans la nature
- Le Tongariro
- Le Milford Sound
- Rencontrer de nouveaux amis
- Juliette
- Les fjords (Milford Sound)
- Les lacs turquoise
- La vie en Van
- La variété des paysages
- Eden :
- La vie en Van
- Le Tongariro
- Vivre dans la nature
- Les campings
Quelques regrets :
- Geoffrey
- On n’est pas restés assez longtemps
- Pas de vrai camping sauvage “seul”
- On aurait peut être pu louer moins cher le van en s’y prenant beaucoup plus en avance (NDLR : Van réservé en Octobre pour Janvier)
- Ne pas avoir fait de saut en parachute
- Juliette :
- Le manque de temps, le sentiment de “courir”
- L’impasse sur le Sud
- Le budget, notamment activités
- Eden
- Ne pas faire d’accrobranche
Le mot de la fin :
Un vrai coup de coeur, une vraie découverte, on ne voulait pas en partir, il faudra qu’on y retourne !!
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C’est vrai que le saut en parachute en Nouvelle-Zélande doit être un truc superbe à faire 😉
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