On avait prévu de passer pas mal de temps à Kyoto : quasi une semaine. On a besoin de ralentir le rythme, et moi j’ai très envie de découvrir l’ancienne capitale impériale,« LA » représentation du Japon pour moi, avec ses temples séculaires, ses traditions préservées, et …son effervescence bien actuelle.
On arrive tard, fatigués, et sous la pluie. Finalement, on était peut être bien dans nos Alpes Japonaises ? Surtout qu’on a décidé de faire des économies aussi sur le logement, et qu’on est dans une maison de poupée. Très propre, toute neuve, mais « toute » petite. Ce qui est drôle c’est qu’on ne peut pas vraiment bouger, qu’on n’a aucun endroit pour ranger nos affaires, mais, par contre, il y a une salle de bain avec baignoire et …TV(face à la « mini » baignoire, et seule TV du logement) (!!!) . Dingue ! Quand on vous dit que les Japonais sont fous de bain !
19 septembre : Kyoto et ses temples magiques
Eden a beau saturer un peu, on ne peut vraiment pas faire l’impasse sur les temples ici. On en découvre deux absolument splendides parmi les innombrables que compte la ville.
Le Kinkaku-ji, ou « Pavillon d’or » : Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco (je ne sais pas combien il y a de sites de ce type au Japon, mais ça finit par devenir commun. Le truc, c’est qu’on ne s’en lasse pas, c’est vraiment toujours merveilleux), il a été bâti au XIVeme siècle et est littéralement « hypnotique » : votre première vision, quand vous entrez, est cette bâtisse incroyable, totalement recouverte de feuilles d’or, trônant sur un lac et s’y reflétant. Vos pas vous mènent autour du lac, et vos yeux ne peuvent se défaire du temple. On comprend l’engouement des visiteurs pour ce site..
On n’arrive pas à sélectionner la plus jolie photo, le plus bel angle, alors on vous propose un petit diaporama.
Autre temple remarquable découvert ce jour là : Le Ryoanji et son célèbre « Jardin de pierres ». On n’a pas pu explorer toute la symbolique de l’endroit, mais il est évident qu’on a été touchés par la spiritualité qui se dégage des lieux. Pause méditation inspirée en ces lieux.

20 septembre : Retour au XXIeme siècle ?
Journée ultra maussade en perspective. On arrête les temples. Direction le « Musée du rail ».
Formidable avec une fillette !
Toute l’histoire du rail Nippon y est retracée. On explore les locomotives, les wagons, on se prend pour un conducteur, un aiguilleur. Ludique et instructif.
On finit la journée au marché couvert de Nishiki. C’est ici qu’on a décidé de faire du shopping (impossible de résister au Japon, on renverra en France).
Grand moment lors de l’essayage des kimonos, avec le vendeur qui ne parle pas Anglais. Merci Google Translate et la reconnaissance vocale. On comprend qu’il dit à Geoffrey que ce kimono est parfait pour lui car « il va très bien aux gens de couleur »(?!) Et moi, je me débats avec un guide papier sur l’art de se parer de la chose. Pas facile-facile.

21 septembre : Uji et le Thé Vert
Au Japon existe le concept de « Guide Volontaire ». Pour une somme modique (correspondant à un dédommagement), on peut passer une journée avec une personne qui nous fera découvrir « son » Japon.
On a donc décidé de rentrer en contact avec une association pour en rencontrer un.
Vu qu’on s’est donné rendez-vous à la gare, on en profite pour admirer le bâtiment, qui date de 1997 et est vraiment assez unique !
Notre guide nous mène un peu en dehors des sentiers battus (tant pis, on ratera quelques grands classiques de Kyoto mais on aura une autre vision, c’est ce qu’on recherche), à Uji, ville qui jouxte Kyoto, au Sud, pleine de charme, plus calme, et capitale… du thé vert.
Et ici, dès l’arrivée, tout est vert : les douceurs dans les confiseries, les glaces, même les pâtes. C’est le règne du Sencha et surtout du Macha.
Nous allons participer à une « Cérémonie du thé » dans le meilleur endroit qui soit, officiée par une « master of tea » (je ne sais pas si on dit maître en thé ou maitresse en thé» ?). En tout cas, c’est très sérieux, très codé, et très beau.
On en profitera pour déjeuner de pâtes au Macha dans un endroit superbe, et on ne résistera pas à la visite de 2 temples, toujours « Patrimoine mondial de l’Unesco »
Le Byodo-In, ou temple du phoenix, avec son hall majestueux en forme de phoenix, qui orne toutes les pièces de 10 Yens.
Notre guide nous raconte que c’est ici que l’empereur, hédoniste, profitait des plaisirs de la vie, avec fêtes et banquets sur le lac. Ceci aurait bien énervé les samouraïs, qui décidèrent de le renverser, ce qui marqua le début de l’ère Edo. (on voit d’où ça vient de goût de l’effort, au Japon. Si on profite trop et qu’on ne travaille pas assez..)
Et le Ujumai-Jinja, toujours patrimoine mondial de l’Unesco, le plus vieux temple Shinto de ce type au Japon, plus de 1000 ans, lui aussi.
22 Septembre: Kyoto, période Edo
Visite du Nijo-jo, chateau construit par Tokugawa Ieyasu, le même qu’à Nikko, le premier Shogun de la période Edo ! Un chateau déroutant pour un occidental…enfilades de pièces en tatamis : salles de réception, halls, appartements, peints de manière magnifique.
On finit la journée à Gion, quartier typique et traditionnel. Au delà des rues adorables, ce sont toutes ces portes closes qui nous interpellent. Que cachent-elles ? On aperçoit une Geicha… tiens…(pas de photo, trop furtif).
2 réflexions sur « Kyoto, le Japon Impérial »